La culture bio a commencé à avoir le vent en poupe depuis plusieurs années. Cependant, peu de personnes connaissent les coulisses de ce mode de culture qui repose sur plusieurs principes et acteurs, dont l’humus sur lequel nous allons nous penchons plus en détail. L’humus est à la culture biologique, ce que les engrais sont aux cultures normales…
Qu’est-ce que l’humus ?
L’humus correspond à la dernière couche du sol composée essentiellement de matières organiques décomposées. Il se reconnaît facilement par sa texture légèrement grumeleuse noire qui respire l’humidité au toucher. L’humus se forme grâce à l’action de micro-organismes, essentiellement des bactéries, sur les matières organiques en décomposition telles que les cadavres d’insectes, les feuilles mortes…
En règle générale, tous les sols contiennent de l’humus, cependant, sa quantité varie d’un endroit à un autre. On parle ainsi de sol humifère quand la composition du sol en est enrichie. À noter qu’un sol contient quatre éléments incontournables : le sable, le calcaire, l’argile et l’humus. Sa structure naturellement en strate varie selon sa composition, mais l’humus se localise toujours au plus proche de la surface du sol.
L’humus nourrit les plantes, et ce n’est pas tout !
D’un point de vue assez simpliste, l’humus est la partie du sol qui nourrit le plus les plantes. Selon un spécialiste de Lallemand Plant Care, un des pionniers de la nutrition et de la protection biologique des plantes, il est même plus important que l’engrais. En effet, lors du processus d’humidification, les matières organiques contenues dans un sol humifère permettent à la plante d’obtenir de l’azote de manière contenu à la différence d’engrais qui ne pourra en libérer que de façon limitée. Par ailleurs, l’humus tient un rôle fondamental dans la bonne structure d’un sol. Sa texture grumeleuse se traduit sur un sol par de microporosités, permettant à ce dernier d’être plus stable et moins respectif aux agressions extérieures.